Analyse Le portrait de la journaliste Sylvia Von Harden
Cette toile s’appelle « La journaliste Sylvia Von Harden », assise a une table de bar au coin d’une pièce rouge, habillée d’une robe style écossaise rouge, fumant une cigarette, buvant, portant un monocle, mâchoire chevaline et ayant les cheveux court (coupe de cheveux très masculine). Une dentition trop visible du visage, un corps trop grand, un nez presque crochu…
La toile est dans les tons rouges, la table en marbre et les parties découvertes de cette femme (mains, jambes, visage). La journaliste a été peinte du côté gauche de la toile, elle est accoudée de son bras gauche au dossier de la chaise sur laquelle elle est assise. Elle regarde dans le vide en face d’elle, un verre (style verre de Martini avec olive) est posé sur la table avec un range-cigarette et une boîte d’allumettes, les jambes croisées, portant des bas, un de ces bras descendants au niveau du genou, ses grandes mains (l’une portant une cigarette, l’autre posée sur sa cuisse) sont comme déformée.
Ce que je comprends
Cette œuvre est une « caricature » de la garçonne libérée des années 20 qu’Otto Dix représente ici, mais il l’a peint laide. Otto Dix représente cette femme qui fume, porte les cheveux courts et se maquille de façon agressive. La jeune femme regarde dans le vide, semble enfermée en elle-même comme dans cet espace vide aux murs d’un rouge délavé.
« La tranchée »
« Pragerstrasse »