Analyse Les Fleurs du mal de Baudelaire
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Le poème « Elévation » tirée du recueille Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire. Il issue de la section spleen et idéale de l’édition de 1857, il se présente sous la forme de cinq quatrains d’alexandrins au rîmes embrassés. Le titre « Elévation » désigne l’action de d’élevé. Soit, dans le contexte la qualité de quelqu'un, de son esprit, qui atteint un haut niveau de sentiments. C’est donc là l’élévation de l’être, de l‘esprit poétique.
Le premier quatrain est une énumération de complément de lieu, de la nature d’abord terrestre puis céleste celle-ci précédée de « Au-dessus » et « Par-delà ». Ces lieus ce répondent par les rimes. Soit,
« vallées » de la terre répond aux « sphères étoilées » du ciel, tout comme « mers » aux « éthers ».
Baudelaire fait la Correspondance des opposés par la forme, par la rime, donc, par la poésie.
En commençant par « Mon esprit », dans le deuxième quatrain Baudelaire s’adresse à l’ « esprit » poétique qu’il personnifie est en décrit l’activité, tout en poursuivant la correspondance. Il rapproche le concret et l’abstrais par la rime. Soit l’ « agilité » et la « volupté », ainsi que « l’onde » et « l’immensité profonde ».
Dans ces deux premier quatrains les rimes embrassé permet de renforcé le sens de la correspondance.
Débutant par « Envole-toi », rédigé à l’impératif, Le troisième quatrain est une exhortation à l’envol. Cet appel est destiné à l’esprit.
Le quatrième quatrain avec le passage à la troisième personne du singulier amorce une généralisation sur le bonheur du poète dans ce moment d’envol.
Le cinquième quatrain perdure cette généralisation cette foi portant sur un appel à la réflexion dans le mouvement de l’envol.
Le mouvement d’envol et supporté par le champ lexical du mouvement qui a partir du troisième quatrain ce lie à la métaphore filé qui compare l’esprit poétique à un oiseau. Cette comparaison et aussi utilisée dans « L’Albatros »