Analyse linéaire d'un extrait de germinale, deuxième partie, chapitre 4 (aide pour commentaire)
Emile ZOLA, Germinal, 1885
EMILE Zola est l’un des romanciers français les plus universellement populaires, l’un des plus publiés et traduits au monde. Ses romans ont fait l’objet de très nombreuses adaptations cinématographiques et télévisuelles. Ce n’est pas seulement un écrivain mais aussi un journaliste et un homme public connu et respecté pour ses divers engagements. Publié en 1885, Germinal fait partie de la série Rougon-Macquart. Roman de la lutte des classes et de la révolte sociale, Germinal est un vibrant plaidoyer en faveur des déshérités et des exploités.
Cet extrait, la mine infernale, évoque avec un réalisme frappant les consciences la dure condition des mineurs. Ce qui nous fait poser la question : Par quel moyen Zola décrit les conditions de travail des mineurs ? Ce passage de l’œuvre peut aisément être divisé en deux parties distinctes pour répondre à cette question . En premier lieu, Zola s’attache à dresser le portrait d’un mineur bien identifié saisi en plein labeur. En second lieu, il dépeint le décor dans lequel évoluent quotidiennement les mineurs.
Cet extrait s’ouvre sur la description d’un homme, un mineur, qui lutte contre les difficiles conditions de travail auxquelles il est confronté.
La première phrase, « c’était ….qui », est présentative: elle introduit le personnage étudié, Maheu. D’emblée, il apparaît que cet individu est en souffrance, « souffrait le plus ». Celle-ci va crescendo: elle devient « supplice », qui lui-même « s’aggravait ». Les raisons de son calvaire sont explicitées.
D’abord, Maheu est victime d’une chaleur insoutenable. Zola nous donne une estimation précise de celle-ci, ajoutant au réalisme de son récit: « la température montait jusqu’à trente-cinq degrés ». Le champ lexical de la chaleur est omniprésent: « chauffait », «brûler, « fumant », « chaude buée ». Cela induit une sensation de suffocation, d’étouffement; d’ailleurs, « l’air