Analyse littéraire partielle sur le bourgeois gentilhomme
Le 17ème siècle a grandement touchée les Arts. En effet, la naissance du théâtre et l’apparition du courant littéraire classicisme ont permis aux gens de s’exprimer tout en dénonçant certaines habitudes des différentes classes sociales de l’époque. À cet égard, Jean-Baptiste Poquelin, surnommé Molière, a écrit et joué la comédie-ballet Le Bourgeois gentilhomme. Dans cette œuvre, l’auteur fait la satire des mœurs de son époque en s’en prenant aux travers des différentes classes sociales du 17ème siècle. Pour ce faire, dans les scènes 3, 4, 15 et 16 de l’acte III, Molière dénonce le snobisme des bourgeois et le prêt à tout de la noblesse.
D’abord, tout au long de la comédie-ballet Le Bourgeois gentilhomme, Molière dénonce le snobisme des bourgeois avec le mépris et la maladresse de Monsieur Jourdain ; un bourgeois de l’époque. Les bourgeois étaient des habitants fortunés qui vivaient dans les « bourgs ». D’ailleurs, au 17ème siècle, plusieurs d’entre eux rêvaient d’obtenir le titre de gentilhomme afin d’en bénéficier les avantages. En effet, le noble était cultivé, possédait des laquais et était l’idéal de l’honnête homme du 17ème siècle. Le noble avait aussi des privilèges financiers puisqu’il ne payait pas d’impôts. Dans le même ordre d’idée, voulant se faire gentilhomme, Monsieur Jourdain démontre un mépris envers la bourgeoisie, comme l’indique la scène 3 : « Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement, et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. ». Ce propos, à la ligne 877 de la page 59, est absurde puisque Monsieur Jourdain offense sa propre classe sociale. Dans un autre ordre d’idée, toujours aussi déterminé à posséder le titre de noble, Monsieur Jourdain croit avoir du prestige dans ses actes alors qu’il n’agit qu’avec maladresse. Prenons exemple de la scène 16, où Monsieur Jourdain discute avec Dorimène : « Madame, c’est vous qui faites les grâces ; et…