Analyse louise labé
La renaissance est un mouvement artistique qui, à partir du XIVe siècle, renouvelle les formes par la redécouverte de l’art et de l’antiquité gréco-romaine. Il y a entre autres l’art de la littérature, ou, une nouvelle conception de la poésie naît grâce aux sept membres de la Pléiade. La Pléiade est un groupe de poètes qui défendent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. Je vis, je meurs… en est un exemple. C’est un sonnet de l’époque de la Renaissance, écrit par Louise Labé (1524-1566), grande poète de son époque. Ce poème est basé sur la contradiction des sentiments amoureux. C’est dans une introspection que la poète se décrit comme victime d’un déchirement intérieur. Ce mal intérieur est illustré par le désordre des sentiments amoureux.
Tout d’abord, il ressort clairement du poème analysé que la poète est dans un désordre sur le plan des sentiments amoureux. D’une part, il est évident qu’elle est dans la souffrance émotive. En effet, la forte présence d’un champ lexical des sentiments négatifs relatifs au malheur, comprenant des mots tels que « meurs », « ennuis », « larmoie », « douleur », « peine » et « malheur », ne laisse aucun doute que cette écrivaine est dans un état amoureux pénible et dur. De plus, la deuxième partie du vers 1 dans le premier quatrain (« je me brûle et me noie »), en plus de démontrer une intensité des sensations ressenties, exprime une idée de perte mais également un dépassement. Comme si elle se noyait dans un tourbillon sensoriel, là où les sensations sont trop nombreuses ce qui devient étouffant et ce qui engendre la panique. On comprend finalement que Louise Labé est dans un état désespéré, qui trouve sa source, en fait, au cœur même de l’amour. D’autre part, on peut également constater que l’écrivaine est dans un état de joie, de bonheur. Il est en effet possible de