Analyse marché italie
1. Situation économique du pays
Après une période extrêmement morose entre 2001 et 2005, lItalie avait renoué avec la croissance en 2006 (+2.0%) et 2007 (+1.5%). La crise mondiale l’a rapidement touchée, elle est entrée en récession dès le 3ème trimestre 2008 conduisant à une baisse annuelle du PIB de 1.3 %. Sur l’année 2009, la baisse du PIB italien a été particulièrement forte : (-5.0%).
Les prévisions de croissance pour l’année 2010 sont légèrement positives, le gouvernement table sur une reprise de +1.0%. Il n’en demeure pas moins que l’impact de la crise mettra du temps à se résorber.
La croissance au 1er trimestre a atteint 0.5%.
L’évolution économique pourrait pâtir du plan d’austérité de 24,9 milliards d’euros sur les années 2011-2012, adopté fin mai par le gouvernement Berlusconi.
2. Evolution de la consommation et la distribution alimentaire
Selon l’Istat, le revenu des ménages italiens a diminué de 0,9% en 2008 et de 2,5 en 2009. Dans ce contexte, les ménages ont diminué leur consommation de 0,8% en 2008 et de 1,8% en 2009. Pour les seules dépenses alimentaires des familles italiennes, elles ont été quasiment stables en 2009 en volume (+0,6 selon Ismea). Ce statut quo s’accompagne toutefois d’un changement dans le comportement d’achat des ménages :
- plus forte attention portée au contenu du chariot, fractionnement des achats avec un ticket de caisse moyen en baisse. Le nombre d’enseigne fréquentées s’accroît.
- l a recherche du meilleur rapport « qualité/prix » passe à la fois par les « spendo meno » (je dépense moins) et « compro meglio » (j’achète mieux). C’est ainsi qu’en 2009 selon Eurisko, les ménages ont acheté 12.2% de leur PGC dans le discount (+0,1pt), assimilé à des prix bas, et 11,4% (+1,5 pt) dans le commerce spécialisé garant d’une certaine qualité. Les parts respectives des hyper et des supermarchés s’élèvent à 17,7% (-1,5 pt) et 44,6% (+0,7 pt).
- Selon Eurisko, 58% des ménages italiens ont des fins de mois