Analyse Pays Turquie
I- Note pays
1) Contexte macroéconomique
En 2005, la nouvelle Livre Turque ou Lira est distribuée, d'une valeur d'un million de fois plus élevé que la précédente. Par exemple 1€ est égale à 2,884.
La Turquie a connu une forte croissance en 2010 (8%) et s'est rapidement rétablie de la crise financière mondiales de 2008.
Par la suite, la croissance ralenti en 2013 (2,2%) car l'économie mondiale est ralenti, notamment en raison de la crise dans l'UE (le plus grand partenaire commercial de la Turquie), de la flambée des prix du pétrole (au quelle la Turquie est totalement dépendante) et des tensions géopolitiques (crise politique Syrienne qui bloque l'expansion du commerce extérieur vers le Moyen orient.
Pour 2014, on attend un renforcement de la croissance en 2014 (4%) soutenue par le commerce extérieur, la consommation et le crédit. En effet, le contexte macroéconomique de la Turquie est plutôt bonne; elle bénéficie de la solidité de ses finances publiques avec un faible niveau d'endettement (36% du PIB en 2013) et un faible déficit budgétaire (1,9%).
Cependant cette croissance induit peu dans l'amélioration du bien-être de la population et même si le taux de chômage diminue depuis la fin de la crise de 2008, il reste à un niveau élevé (10%) et plus particulièrement chez les jeunes (18%).
La demande étrangère se cesse d'augmenter mais les gains de productivité de la Turquie restent faibles étant donné l'inflation forte et le taux de change très variable. La compétitivité de l'économie demeure fragile et sa dépendance vis-à-vis de l'épargne étrangère est très élevée. En effet la Turquie est dépendante des flux financiers extérieurs, elle est donc vulnérable aux chocs extérieurs.
Les politiques monétaires et financières visent à assurer la désinflation, tout en maintenant le taux de change et la croissance de crédits viables (pour les PME, moyennes et grandes entreprises). En parallèle les autorités ont toutefois intensifié leurs