Analyse peronnage figaro
Ainsi, Suzanne, sa femme le voit comme un personnage malicieux et manipulateur : « De l'intrigue et de l'argent, te voilà dans ta sphère. » (Suzanne - Acte 1, scène 1) mais aussi très gai : « J’aime ta joie, parce qu’elle est folle ; elle annonce que tu es heureux. » (Suzanne – Acte 4, scène 1). Marceline partage cette avis sur la gaieté de Figaro et le décrit aussi comme très généreux : « Jamais fâché, toujours de belle humeur ; donnant le présent à la joie, et s’inquiétant de l’avenir tout aussi peu que du passé ; sémillant, généreux ! généreux… » (Marceline – Acte 1, scène 4) à cette réplique, Bartholo répond « Comme un voleur ! » (Bartholo – Acte 1, scène 4). Pour Bartholo Figaro est un voleur, menteur et un arrogant : « Bavard enragé ! » (Bartholo – Acte 1, scène 3) « A moins qu’on ne l’écorche vif, je prédis qu’il mourra dans la peau du plus fier insolent » (Bartholo – Acte 1, scène 4). Le comte partage cet avis sur son valet : « Fripon, ta physionomie qui t’accuse me prouverait déjà que tu mens. » (Le comte – Acte 2, scène 20) . D’après lui, Figaro est un personnage intéressé : « Cent fois je t’ai vu marcher à la fortune, et jamais aller droit. » (Le comte – Acte 3, scène 5). Pour finir, la comtesse voit en figaro, la seule personne capable de résoudre les conflits grâce à toute la confiance qu’il a en lui : « Il a tant d’assurance qu’il finit par m’en inspirer. » (La comtesse – Acte 2, scène 2). Il est simple de constater que le point de vue des femmes est totalement différent de celui des hommes.
La philosophie de Figaro est celle du parfait oisif : « J’étais né pour être courtisan (...)Recevoir, prendre, et demander ; voilà le secret en trois mots » (Figaro – Acte 2, scène 2). On peut penser que sa philosophie de vie lui a été inculqué lors de son enfance après avoir été kidnappé et qu’il a été