Analyse philosophique de l'article du washington post
Un vendredi bien normal, un peu avant huit heures du matin, dans une station de métro, un type accoutré d’une casquette de baseball s’est mis à jouer du violon. Sans le savoir, une expérience du Washington Post était en cours. Elle consistait à faire jouer incognito un violoniste connu mondialement, Joshua Bell, dans le métro de Washington. L’environnement choisi était familier, habituel pour les passants. Régulièrement, un violoniste jouait dans ce métro. De plus, c’était l’heure de pointe, une heure où les gens sont préoccupés par le travail et pressés par le temps, c’était donc un environnement et une heure inappropriée pour l’expérience. Le journal voulait justement savoir si les gens du métro allaient s’arrêter pour contempler la musique ou continuer leur chemin sans apercevoir l’artiste à cause des conditions inappropriées de l’expérience, tel l’environnement et le moment.
J’analyserai donc cette expérience d’un point de vue philosophique. J’essaierai de répondre à une des multiples interrogations qui me sont parvenus lors de ma lecture de l’article du Washington Post. : « Dans un environnement habituel, à une heure inappropriée, sommes-nous capable de contempler la beauté ? »
D’abord, je décortiquerai l’expérience pour identifier une problématique et expliquer les différents concepts. Ensuite, je positionnerai un raisonnement appuyant la capacité de l’être humain à contempler la beauté et à juger sa valeur dans des conditions inappropriées. Finalement, j’argumenterai vers notre incapacité à contempler la beauté dans un environnement habituel et lorsque nous ne sommes pas prêts mentalement.
Développement
D’abord, l’expérience du Washington Post met à l’œuvre Joshua Bell, un des plus grands violonistes, qui est payé environ 1000$/minute durant un concert. Pendant le concerto du métro qui dura 43 minutes, il récolta 32,17$ et joua, entre autres, la chanson la plus compliquée au monde - la Chaconne de Bach - avec un violon valant