19 mars 2015 Roxanne Prévost
LES PAROLES QUI MARCHENT DANS LA NUIT

Fixer l’horizon est signe de santé Dans ce texte en prose, Pierre Morency décrit ce que Trom voit et imagine. Il s’agit là de la création littéraire, en quelque sorte. Avec un peu d’imagination, les objets banals et les gestes du quotidien prennent un nouveau sens. C’est ainsi que tous les artistes devraient voir le monde.
I. L’objet possède un nouveau sens
1. « Un simple verre à eau apparaissant sur la nappe, c’est la dune blanche au bord de la mer, le passage du vent et le moutonnement du sable, la remontée de la rivière au cœur des forêts et derrière la montagne, la plaine et la naissance des rocs. » Le simple fait de voir un verre d’eau peut nous faire voyager à travers le monde. Avec de l’imagination, tout est possible!

II. Créer une histoire avec presque rien
2. « Trom peut retracer l’histoire d’un homme à seulement fixer, pendant cinq minutes, le manteau pendu à la patère. » Nous pouvons donner un sens nouveau aux objets, mais nous pouvons également créer une histoire. Il s’agit de la façon que l’artiste voit le monde et son environnement.

Mon enfant, ma fraîcheur Dans ce poème, l’auteur semble décrire l’enfant et sa façon d’apprendre de nouvelles choses. On y découvre à la fois la force et la fragilité de ce petit être.
I. Apprendre
1. « apprentissage du monde par fantaisie » Les enfants ont énormément d’imagination. Ils créent des univers, des amis imaginaires et des jeux. À leur manière, ils réinventent et découvrent le monde, puisqu’ils ne le connaissent pas encore.

II. Force et fragilité
1. « tes fin frais poignets / portent un pouls de force imperceptible » Ce qui est intéressant ici, au niveau du premier vers, c’est la répétition du « f » qui souligne la fragilité de l’enfant. Alors que le deuxième vers indique que malgré sa fragilité, l’enfant est plus fort qu’il ne l’imagine.