Analyse poème sensations
2) L'amour de la nature
3) La quête de la plénitude sensible
1)le poème évoque un projet, un rêve il s'agit d'un projet de promenade à pied, un rêve d'évasion
Désir de mettre l'être conscient hors-circuit (confirme la prédominance du physique sur le moral dans l'idéal rêvé par l'auteur) plusieurs verbes sont au futur : j'irai, j'en sentirai, je laisserai champ lexical du voyage : j'irai (2 fois), bohémien, pieds, sentiers, loin, bien loin double phrase négative du vers 5 : "Je ne parlerai pas, je ne penserai rien"
2) l'intérêt de la promenade est lié à l'amour de l'auteur pour la nature : son rêve est un rêve de bonheur dans la nature, que l'auteur idéalise (femme, déesse) par l'assimilation de l'amour pour la nature à l'amour entre un homme et une femme champ lexical de la nature : blés, herbe menue, vent, par la Nature
"Nature" écrit avec une majuscule
comparaison entre la Nature et une femme : "heureux comme avec une femme", la nature est personnifiée, le mot amour est prononcé au vers 6 le mot "Nature" est mis en relief par le rejet au vers 8 c'est la nature tout entière que l'auteur semble vouloir embrasser comme le montrent les pluriels : "les soirs bleus", "les sentiers" et la préposition "par" (qui veut dire "parmi": idée de parcourir) dans "par la Nature".
3)
sensualité du poème : l'amour, considéré sous l'angle du plaisir physique vocabulaire des sensations dans la 1° strophe : visuelles : soirs bleus tactiles : picoté, fouler, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds, baigner ma tête nue
= la description de la nature passe majoritairement par des sensations tactiles, d'où on peut déduire le désir d'un contact direct, physique, avec la nature
La "montée" de l'amour est imitée d'une manière très concrète par le rythme du poème, qui vise à communiquer au lecteur une sensation directe de la montée du plaisir
Le rythme du vers dans la seconde strophe semble mimer le sens du verbe "monter"