analyse pratique professionnelle
Mr L, 66 ans, entré le 24/01/2014, a été hospitalisé dans le service de traumatologie pour accident de la vie.
Il a été opéré pour fracture du bassin, lésion du pancréas et pose de fixateur externe.
Ancien plongeur professionnel retraité depuis 2 ans, est marié et vie dans une maison individuelle de plein pied.
Il reçoit régulièrement la visite de sa femme et de ses amis.
Mr L bénéficie de la sécurité sociale et d’une mutuelle complémentaire.
Dans son dossier médical on note comme antécédents :
HTA traité par anti hypertenseur
Patient alité strict, se plaint de douleur abdominales depuis le deuxieme jour de son intervention.
Le 27/01/2014 à 9h, le docteur informé par l’IDE, lui prescrit du normacol 1 fois / jour, à renouveler pendant 2 jours si pas de selles.
Le 29/01/2014, toujours pas de selle, il est ballonné, vomit, essoufflé, agité et sonne souvent, à la vue de tout cela, le médecin prescrit donc : une pose de sonde gastrique à jeùn continuer le normacol
Il refuse la pose de la sonde gastrique. Il passa la nuit à vomir en jet et à ne pas dormir.
Le lendemain, l’infirmière, après un échange avec lui, réussit à le convaincre d’accepter la sonde qui donna l200 cl. Sur 24h.
Après questionnement de Mr L à propos de son refus pour la pose de la sonde, on obtint de lui qu’il n’a pas voulu celle-ci car le médecin ne l’a pas convaincu de l’importance de la pose de celle-ci.
En quoi une communication adaptée entre patient et professionnel de santé peut avoir un impact sur la suite de la prise en charge thérapeutique ?
La COMMUNICATION
LE MESSAGE QUE L’ON PASSE N’EST PAS CELUI QUE L’ON RECOIT
Ce que j'ai à dire 100% Ce que je pense à dire 90% Ce que je sais dire 80%
Ce que je dis effectivement 70% Ce qu’il entend 60%
Ce qu’il écoute 50% Ce qu'il comprend effectivement 40%