analyse pratique s3
La situation concerne ici une patiente, Mme B âgée de 77ans, présente depuis un mois dans le service suite à une chute mécanique de sa hauteur ayant causé un traumatisme à la hanche gauche nécessitant une arthroplastie. Mme B est un patiente avec des antécédents importants tels qu’un diabète de type 2, une hypertension, une insuffisance respiratoire nécessitant une mise sous oxygène (2L/min), une dysthyroïdie, plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC), une arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire (ACFA), une hystérectomie, une prothèse de hanche et une du genou droit. De plus la bandelette urinaire, réalisée à l’entrée de chaque patient, positive a permis de diagnostiquer une infection à bactérie multi-résistante (BMR) à Escherichia Coli entrainant des précautions particulières de type « contact » vis-à-vis de cette patiente. Mme B est habituée à se sonder plusieurs fois par jours afin d’éviter une rétention urinaire même si, depuis son opération, cet acte est assuré par l’équipe soignante. Il s’agit d’un acte sur prescription médicale article R4311-7 alinéa 15 : « pose de sondes vésicales en vue de prélèvement d'urines, de lavage, d'instillation, d'irrigation ou de drainage de la vessie ».
La rétention urinaire est propice au développement infectieux et peu mener à un globe vésical. Bien que Mme B ne soit pas une patiente m’ayant été attribué dans le cadre de mes objectifs de stage, je l’a connaissais pour avoir à plusieurs reprises apporté ses traitements ou réalisé son pansement. Lorsque l’infirmière qui était avec moi m’a proposé de réaliser le sondage auprès de cette patiente j’ai vu