Analyse pratique sur le refus de soins et l'acharnement thérapeutique
Il est des débats plus difficiles que d’autres, celui sur l’euthanasie et la fin de vie traverse depuis plusieurs années la société française tout en restant flou et délicat à trancher.
Le droit au refus de soins La loi du 9 juin 1999 avait déjà prévu que « la personne malade peut s'opposer à toute investigation ou thérapeutique ». Ce droit a encore été renforcé par la loi du 22 avril 2005. Celle-ci prévoit notamment que « lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou d'arrêter tout traitement, le médecin respecte sa volonté après l'avoir informée des conséquences de son choix. La décision du malade est inscrite dans son dossier médical. Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant