Analyse pratique d'un soin

J'ai effectué mon stage en orthopédie des membres supérieurs au centre hospitalier*******en unité ***. C'est en pratiquant un soin auprès d'un patient que j'ai remis en cause ma pratique soignante et relationnelle en tant que futur infirmier.
Mon patient, âgé de vingt-cinq, pesant soixante-douze kilogrammes et de nationalité Française est entré dans mon service au bout de ma deuxième semaine de stage le quinze décembre 2011.
Suite à une chute de falaise, Mr X c'est fait une fracture au poignet droit mais aussi une lésion en dessous de la septième vertèbre cervicale et au-dessus de la vertèbre lombaire L2. En lien avec ses lésions cervicales, Mr X est atteint de paraplégie totale, c'est-à-dire d'une paralysie des membres inférieurs et de la partie basse du tronc.

Ma première rencontre avec ce patient fut le lendemain de son entrée à l’Hôpital, le seize décembre 2011 à quinze heure trente, quand j'ai été appelé par deux infirmières, qui souhaitaient mettre Mr X dans son fauteuil roulant car Mr X désirait prendre l'aire sur la terrasse car il était resté en position décubitus dorsale toute la matinée. Les deux infirmières n'arrivaient pas à déplacer Mr X du lit, car il faut le porter, en soulevant de chaque côté la partie supérieure du patient, tout en faisant attention à ses deux jambes paralysées et éviter qu’elles ne se blessent en heurtant le rebord de lit ou du fauteuil. C'est en entrant dans la chambre que j'ai constaté la difficulté des infirmières et l'attention particulière que demandait la mobilisation pour ce patient. Je suis alors resté immobile quelques secondes à l'entrée de sa chambre. Pendant ce temps écoulé, je m'étais imaginé malencontreusement à sa place et j'ai été interpellé par l'expression de son visage et son regard traduisant de la tristesse, de la fatigue et une sorte de gêne car il avait besoin d'aide pour se déplacer, dû à son handicap qui lui tombait un peu sur ses épaules. En effet avant cet