analyse Proust Les Nymphéas de la Vivonne
Des fleurs sophistiquées et raffinées.
Topos femme fleur.
La figure du nymphéa par son nom même se rapproche de ce motif.
1/ les nymphéas sauvages, neurasthénie (apathie, dépression) nymphéas // tante léonie.
2/ Les nymphéas domestiquées.
Ce jardin de nymphéas se déploie comme un tableau autonome. C’est une description. Fonction esthétique, déploiement d’un art d’écrire. Explication métaphorique de l’action.
Annonce l’attirance du nr pour les femmes. Pour la duchesse de Guermantes.
La fonction esthétique apparaît le plus clairement. Déploiment d’une écriture chargée d’images et de sonorités, une pièce autonome, poème en prose rattaché par des fils ténus au roman. Monet jardin de Giverny entre 1895 et 1925 série de tableaux.
→ Comment Proust reprend-il un topos en répondant à un défi esthétique ; en associant roman et poésie et roman et peinture ? Les indicateurs spatiaux vagues, estompent les contours. « plus loin » « à cet endroit » « ailleurs » « un peu plus loin » accumulation de vues fragmentaires à l’intérieur d’un cadre global. Effet kaléidoscopique.
Phrase longue avec amplification finale. Mouvement d’élévation, élévation vers le ciel, détachement du réel. « Plus loin » mime le mouvement d’une promenade.
La phrase est coupée par des virgules, phrase extrêmement ouvragée dans sa structure, comme le jardin en question. Pour autant on reste dans cette première phrase. On peut entendre un certain humour dans la description de ce jardin. « Horticulture aquatique » prétention snob du propriétaire. Proust dans cette phrase pose le motif central de la description : un pantonyme : désigne le motif qui est ensuite développé dans une description. Le 1er motif central qui est ensuite développé dans un texte.
Une écriture picturale. Les couleurs citées. Le fond de l’eau est aussi le fond d’un tableau. L’exploration du fond de la lumière. Evocation du goût japonais qui renvoie à la mode picturale de l’époque (Van Gogh,