Analyse psy
Service de psychiatrie des personnes âgées à ... Cette situation se déroule dans la chambre du patient X à 7h du matin.
Situations vues ou réalisées:
La situation que j’ai pu réaliser est la prise de sang d’une patiente X de 72 ans, hospitalisé en Hospitalisation à la Demande d’un Tiers pour trouble dépressive sévère et récurrent depuis 2004, compliquée d‘une tentative de suicide par intoxication médicamenteuse volontaire (IMV). Cette patiente, ayant fait deux embolies pulmonaires en 2010 et 2011, est sous anticoagulant oral. Un contrôle doit donc être fait régulièrement pour savoir si le dosage du traitement est adapté.
A 6h30, lors de la dernière ronde de nuit, la patiente était déjà levé depuis longtemps, j’ai alors voulu aidé l’équipe du matin en avançant le soin. J’ai donc prévenu la patiente du soin, elle a tout de suite refuser la prise de sang en me disant qu‘elle en avait « marre des piqûres ».
Observations, étonnements
Je me suis alors demandée comment faire face à ce refus de soin. Après avoir recherché le consentement de la patiente et après avoir écouté son refus, j’ai essayé de comprendre, en parlant avec elle, les raisons de ce refus. Pour elle, les prises de sang étaient douloureuses (capital veineux faible et « le personnel incompétent ») et elle appréhendait maintenant ce soin. Je suis donc rentrer dans la négociation car j’estimais ce soin important.
Négocier, c’est « trouver une solution acceptable pour les deux personnes, en sommes, que les deux gagnent ensemble" (UE 4.2).
J’ai expliqué à la patiente pourquoi cette prise de sang était importante, j’ai pris en compte son ressenti et j’ai essayant de trouver les mots pour la rassurer pour la mettre dans de meilleures conditions pour negocier, en parler et trouver un compromis. En discutant, la patiente, moins sur la défensive, m’a dit qu’elle avait faim et m’a demandé quelque chose à manger.
Ce n’était pas l’heure de déjeuner mais je lui ai, néanmoins, proposé qu’après