Analyse ruban blanc

1408 mots 6 pages
C’est dans un splendide noir et blanc que Michael Haneke, nous ramène à la veille de la première guerre mondiale au cœur d’un petit village situé au Nord de l’Allemagne. Ce village est confronté à une série d’étranges et graves accidents dont les acteurs ne sont finalement pas démasqués.
Le film débute par une longue ouverture au noir avec une voix off. Instinctivement, le narrateur va s’identifier à cette voix qu’il entend et qui se trouve être celle de l’instituteur du village.
Le film est fait de façon à ce qu'on s'identifie à l'instituteur bien qu'on ne partage pas son point de vue tout au long du film. En effet, on passe d'un foyer à un autre et on adopte le point de vue de chaque famille. On accède donc à de nombreuses informations dont l'instituteur n'a pas connaissance. On bénéficie d'un statut privilégié.
L’identification à cet homme se fait certes par le processus de la voix off mais également pour une autre raison.
L’institeur est l’unique protagoniste à qui l’on veut s’identifier dans cette histoire de par la cruauté des autres personnages. En effet, il est le seul qui ne cache pas un comportement pervers ou agressif comme les autres habitants du village.
Effectivement la violence, physique ou morale, domine tout au long du film et ce dans chaque famille.
Quatre foyers évoluent en parallèle tout au long du film. Chacun à sa propre histoire, des conditions de vie différentes et à première vue rien ne les unit.
Le Baron, à la tête du village, vit dans un luxe et un confort sans précédent contrairement au paysan qui lui est au bas de l’échelle sociale travaillant péniblement tous les jours pour nourrir sa famille. Il doit en plus subir le décès de sa femme et la vengeance rancunière de son ainé.
Le pasteur appartenant lui à une classe aisée, est le chef d’une famille nombreuse dont l’éducation est de mise.
Apparaît ensuite, le régisseur qui lui aussi a une grande famille dont un nouveau-né et enfin le docteur et ses deux enfants. Il

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