Analyse sectorielle : Optique
Le métier/Le secteur
Le marché de l’optique suit une croissance durable, portée par le vieillissement de la population et l’attrait croissant de la mode dans l’univers de la lunetterie.
Face à l’engorgement des cabinets d’ophtalmologistes, les opticiens ont obtenu l’autorisation de réaliser eux-mêmes des examens de réfraction dans le cadre d’un renouvellement. La Loi n° 2006-1640 du 21 décembre 2006 et les décrets d’application n° 2007-551 et n° 2007- 553 du 13 avril 2007 autorisent les opticienslunetiers à procéder à un examen de réfraction permettant le renouvellement des prescriptions de verres correcteurs datant de moins de 3 ans, à l’exclusion de celles établies pour les mineurs de moins de 16 ans, et sauf opposition du médecin.
Les Articles L.4362-1 à L.4362-9 du livre III, titre 6 du Code de la santé publique spécifient les personnes qui peuvent exercer la profession d’opticien-lunetier.
Peuvent exercer le métier, les personnes pourvues de diplômes, certificats ou titres mentionnés à l’article L.4362-2 et inscrites sur une liste dressée par le représentant de l'Etat, dans le département de sa résidence professionnelle qui enregistre leur diplôme, certificat, titre ou autorisation.
Pour ce faire, l’opticien doit se faire enregistrer dans les trois administrations suivantes (Loi n° 95-116 du 4 février 1995) :
La Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale (DDASS), comme professionnel de santé ;
Le Tribunal de Commerce, comme commerçant ;
La Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), en tant que fournisseur des assurés.
Tout commerce d’optique-lunetterie, quel que soit son statut, ne peut être dirigé ou géré juridiquement, financièrement et techniquement que par une personne titulaire d’un diplôme professionnel d’optique-lunetterie. Toutefois, la qualité d’opticien n’est pas obligatoire pour chacun des associés, dirigeants ou gérants de magasins d’optique et de lunettes