Monsieur N, 68 ans, est pris en charge par le CSI de Chalus à son domicile pour le traitement de son diabète, l’administration de ses médicaments ainsi que pour une surveillance clinique infirmière.
Il présente aussi une sclérose en plaque, maladie neuro-dégénérative de l’adulte jeune, qui le paralyse au niveau de ses membres inférieurs. Cette paralysie le rend dépendant d’une équipe pluridisciplinaire (médecin, aide ménagère, infirmières) devant intervenir plusieurs fois par jour à son domicile.
Il vit dans au rez de chaussé d’une maison où un lit médicalisé a été installé dans le salon pour répondre à ses besoins.
Les aides ménagères interviennent pour les levers et couchers ainsi que pour la préparation des repas, néanmoins Monsieur N n’apporte pas une grande importance aux repas même si son diabète le nécessiterait.
Son état cognitif est normal.
L’attitude de Monsieur est souvent conflictuelle envers les intervenants à domicile aboutissants parfois à des refus de soins. Dans ce contexte, des réunions de coordination ont été mises en place afin de mettre en place une ligne de conduite commune à tous les intervenants.

-Monsieur N est assez isolé socialement, vit seul et entretien des relations difficiles avec ses enfants qu’il voit très peu, de fait il n’y a pas d’aidant naturel ce qui impose des interventions professionnelles. L’isolement social peut être renforcé par le fait que le handicap sévère de Monsieur N lié à la sclérose en plaque l’oblige à se déplacer en fauteuil électrique ce qui ne lui permet pas un large champ de mobilité et donc de sorties. Ce problème de mobilité physique réduite ne doit pas empêcher un maintien d’autonomie par les intervenants ; l’isolement social qui peut créer un repli sur soi et des changements d’humeur doit être atténué grâce aux passages des différents acteurs de soins pour maintenir le lien social.
Le rôle des intervenants à son domicile est de maintenir l’état de santé de Monsieur N et cette tache peut être