Analyse Slave Auction de Jean Michel Basquiat
Analyse du tableau Slave auction de J.M Basquiat
I) La vie de l’auteur :
Né d'une mère portoricaine et d'un père haïtien en 1960, Basquiat démontre dès son plus jeune âge un intérêt très prononcé pour l'art.
C'est en 1977 que Basquiat commence à signer ses graffitis SAMO (ou same old shit ), signifiant en français littéralement « même vieille merde » ou plus proprement dit « rien de neuf ».
1978 signe l'émancipation de l'artiste. Il quitte le nid familial et décide de vivre seul. Il assure sa subsistance en vendant des t-shirts et des cartes postales sur la rue. À cette époque, il se met à fréquenter diverses boîtes, notamment le Club 57 et le Mudd Club et il y fait la rencontre des grands du moment (Bowie, Madonna, Warhol, etc.). C'est au cours de cette période qu'il vend l'une de ses cartes postales à Andy Warhol, ce qui constitue un élément déterminant de sa vie.
La carrière de Basquiat se divise en trois grandes périodes :
Pendant la première, de 1980 à fin 1982, il faisait de la peinture sur toile, représentant le plus souvent des personnages squelettiques et des visages ressemblant à des masques. Ceci montrait son obsession de la mortalité de l'Homme. Il peignait aussi des éléments tirés de sa vie dans la rue : voitures, bâtiments, policiers, jeux d'enfants, graffitis...
Une période intermédiaire de fin 1982 à 1985 présente des peintures sur panneaux de toutes matières et de toutes formes, et des tableaux individuels avec traverses intermédiaires visibles, une surface dense avec des écritures, des collages, et des représentations sans relation apparente les unes avec les autres. Ces travaux révèlent un fort intérêt pour l'identité noire et hispanique de Basquiat, son identification avec les personnages noirs historiques ou contemporains, et les événements qui leur sont liés.
La dernière période, débute vers 1986 et dure jusqu'à sa mort en 1988. Elle montre un nouveau genre de peinture figurative, dans un style différent