analyse sociologique des musiciens de jazz
Avant d’aborder la perspective de Becker, il serait pertinent de se rapporter à celles de Durkheim et de Weber. En premier lieu, Émile Durkheim adopte une perspective déterministe, c'est-à-dire qu’il voit la société comme un «grand tout» et c’est donc elle qui crée les individus. Ils sont le produit de leur milieu social, c’est donc ce grand tout qu’il faut chercher les explications des actions individuelles. En second lieu, contrairement à Durkheim, Weber préconise la sociologie compréhensive qui traduit de la liberté d’un l’individu à faire ses choix. Dans cet optique, c’est l’être humain qui produit ses propres actions et décisions, la perspective de Weber est une science se basant l’action de l’individu. En dernier lieu c’est plus dans la lignée compréhensive de Weber que la perspective de Becker va s’inscrire. Il s’agit de l’interactionnisme, elle présuppose que l'explication de divers élément de la vie sociale s’explique par les interactions entre les différents acteurs sociaux. C’est donc l’individu qui est a la base de la société et c’est en contact direct avec celui-ci qu’on recueille la documentation.
Question #2: En quoi la sous-culture des musiciens de jazz peut-elle être considéré comme déviante ?
D’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet, attardons nous un bref instant au concept de déviance. Les comportements déviants sont des comportements qui ne se conforment aux normes sociales. Ces comportements peuvent souvent être déconseillé par la loi mais ce n’est pas ainsi dans tout les cas. Avant tout, pour qualifier une situation de déviante, il faut que trois caractéristiques soient réunis : Premièrement, on doit retrouver l’existence d’une norme. Concernant celle-ci, il est important de savoir qu’il existe des normes formelles qui sont souvent celles proscrites par la loi et il existe aussi les normes informelles qui peuvent aussi bien être familiales que des