L'entreprise Areva a su s'adapter, ses objectifs sont en constante évolution, cependant c'est une entreprise trop jeune pour définir si elle peut résister aux changements. Elle-même est issue d'un changement nécessaire celle d'une nouvelle énergie. Mais comment réagirait-elle face à l'apparition d'une énergie plus propre et/ou plus rentable ? Nous ne saurions le dire. Nous pouvons néanmoins émettre l'hypothèse qu'elle semble aller dans la bonne direction. En effet, vu le contexte dans lequel elle évolue (prise de conscience écologique et « peur » du nucléaire entre autres) Areva semble vouloir prendre les devants par sa position de leader mondial en traitements des déchets et en mettant l'accent sur la sureté de ses installations. Elle est aussi présente sur les domaines des énergies renouvelables (éolien, solaire, bioénergies, hydrogène et stockage) et souhaite devenir d'ici à 2012 l’un des trois leaders mondiaux de ce secteur. Areva nous semble donc se diriger vers un « horizon pertinent ».

La position stratégique offensive d'Areva nous semble être endogène. En effet, Areva se concentre sur son développement et la solidification de ses domaines. Elle ne se dirige pas pour l'instant vers d'autres domaines d'activité stratégique, et ne semble pas souhaiter racheter d'autres entreprises (stratégie dite alors exogène).

L'entreprise Areva est destinée au B to B. Areva est en situation d'oligopole et d'oligopsone (10 de ses plus gros clients représentent 50 % du CA). Cette position lui apporte alors ses avantages et inconvénients. Le pouvoir de négociation est très élevé dans ses activités, les contrats signés ne sont pas très nombreux mais très chers. Le paiement se fait alors parfois à terme, en différé et des arrangements se mettent en place. L'affacturage est souvent employé alors que cette entreprise capitalistique (par ses coûts fournisseurs) nécessite un BFR (besoin de fond de roulement) important. La place de l'état en tant qu'actionneur majoritaire