Analyse sur le texte de Laurent Cachard, Tébessa
Laurent Cachard, Tébessa, 1956, 2008
1/ Que raconte le récit?
Le récit raconte les circonstances de la mort d’un soldat nommé Philippe Giraud, parti en service militaire pendant la guerre d’Algérie. Il énonce aussi le point de vue sur la mort et la guerre du narrateur, sa réaction spontanée face à l’ennemi qui lui tire dessus.
2/ Qui est le narrateur ? Justifiez votre réponse.
Le narrateur est Gérard, comme l’indique le paratexte “Gérard, le narrateur [...]”
3/ Quel est le temps dominant ? Donner sa valeur.
Le temps dominant du récit est le présent de l’indicatif. Sa valeur est celle de l’énonciation : “il le sait, l’autre là-bas, qui me tire dessus” ? (l.30) mais aussi celle de la narration : “c’est pas seulement à mes parents” (l.24).
4/ Quelle forme ce récit prend-il ? L’ordre de la narration est-il chronologique ?
Ce récit est un monologue, marqué par l’utilisation de la première personne du singulier ‘je’. L’ordre de la narration est effectivement chronologique : le texte commence dans le passé avec l’histoire de Philippe Giraud (“Y a un pauvre gars de l’allée qui est mort ici [...], Philippe Giraud”), puis progressivement on arrive dans le présent, où Gérard est sur le point de se faire tirer dessus (l30 “Il le sait, l’autre, là-bas, qui me tire dessus” ?)
5/ Relever les mots pour désigner l’ennemi
Les mots qui désignent l’ennemi sont : l.5 : “défendu sa terre” ; l.5 : “son pays” ; l.6 : “son sang”; l.6 : “chez lui” ; l.7 :“corps avec le sol”
Ce choix marque l’appartenance du pays à l’ennemi (l’Algérie aux Algériens et aux fells). Il marque aussi la défense ennemie, le fait que les Algériens auront vraiment ou l’impression de se battre, car ils sont sur leur territoire contrairement à Gérard qui lui est en territoire inconnu.
6/ “C’est un peu comme s’il se sacrifiait” (l5.6). Identifier cette figure de style et dire comment le narrateur perçoit la mort de l’ennemi.
Cette figure de style est une