Analyse des deux tableaux : Le grand métro de Paquignon Subway de Georges Tooker

Le premier tableau qui se nomme Le grand métro a été fait par Paquignon entre 1987 et 1992 sur deux panneaux avec une technique mixte. Ce tableau est grand, 240*360 cm, ce qui le rend beaucoup plus réaliste puisqu’il est a la taille du spectateur, qui se retrouve rien qu’au regard plongé dans le milieu urbain. On aperçoit le métro, plus exactement un train du métro ouvert. On ne voit pas le sol, sauf au dernier plan, ce qui rapproche le spectateur de la réalité puisque cela l’incite à entrer. C’est une façon de montrer que nous sommes tous impliqués dans l’urbanisme. Le cadre est très simple : on a l’intérieur du wagon et l extérieur puis l’intérieur du métro à l’arrière du wagon. Il n’y a aucune forme ronde quelle qu’elle soit, ce qui rend ce métro très rustique voire dangereux ce qui es plus ou moins amené par des couleurs chaudes. L’avant du wagon varie du bleu au vert de même que pour l’arrière plan de la toile qui se situe dans les mêmes tons. L’intérieur du wagon est de couleur jaune orangé ce qui montre l’insécurité de cette machine. On remarque que les gens dans le wagon sont derrière les vitres, on peut donc penser qu’ils se cachent car leurs visages sont floutés. Cette fenêtre est une sorte de barrière entre le spectateur et ces personnages, elle représente la réalité. Le petit détail dans ce tableau est la femme derrière le wagon, à droite. On l’aperçoit par l’intermédiaire d’une porte ouverte pour entrer dans le wagon. Elle est représentée dans un tout petit espace ce qui accentue l’impression d’enfermement. Cependant,