Analyse - the kid stays in the picture
Timecode : 1h15min55s à 1h20min. Dévoué à son travail comme on est pris dans une histoire d’amour, Robert Evans connaît dans les années 80 une période sombre de sa vie, le «Roi de la montagne» comme il se définit lui-meme dans le film, tombe de son pied d’estale qu’il s’était efforcé d’entretenir au travers les divers succés qu’on lui connaît, pour visiter de manière un peu trop fréquente les bancs de la justice californienne. Impliqué dans une affaire de drogue pendant le tournage de Popeye, les choses s’empirent considérablement lors de la production de Cotton Club (1984) de Francis Ford Coppola car budget, planning et relation producteur-réalisateur explosèrent littéralement. Et si l’on rajoute dans tout cela, son implication dans l’affaire de meurtre de Roy Radin, le producteur fétiche entache plus qu’il n’embelisse l’image de la Paramount qui décide alors de le remercier gentillement.
« On me chassait de ce qui avait été mon domaine pendant 20 ans » Une maison. Notre séquence débute dans la propriété chérit du producteur star, et il nous semble important de l’inclure dans notre commentaire tant son importance refléte en réalité l’évolution, et la figuration de l’état d’esprit de son propriétaire. Le film s’ouvre par le tirage de rideau sur la villa vide de bervely hills, dans un effet presque « too much » d’un décor qui scintille comme dans le cliché du rêve à l’écran, la caméra évolue dans ses lieux vides, jardin, piscine et intérieur luxueux ou quelques photos semblent témoigner du passé du maitre des lieux. Les premières minutes du film donc permettent de penser que cette maison, qui existent bel et bien, paraît pourtant à nos yeux étrangement fausse, une impression de décor de cinéma tout bonnement fabriqué pour les besoins d’une fiction oû tout est préparé, installé (les jets d’eau enclenchés, les photos impeccablement installées par exemple). Les réalisateurs prennent volontairement le choix de plonger le spectateur dans