Analyse tirade d'Harpagon dans L'Avare de Molière
Acte IV, scène 7 : Monologue d’Harpagon
Cette scène de l’Avare souligne l’avarice excessive d’Harpagon et la tourne en folie, elle met ainsi en lumière le talent qu’a Molière pour les pièces comique.
L6
Comique de situation/geste/mots
Harpagon est dépassé par la situation et désorienté, il s’attrape alors lui-même le bras car il croit que c’est son voleur ce qui traduit sa déraison. Les points de suspension traduisent son temps de réaction avant qu’il ne s’aperçoive que c’est lui. Son trouble lui en fait même perdre ses bonnes manières quand il s’insulte lui-même pensant que c’est son voleur avec « coquin ».
Paranoïa
Harpagon semble en vouloir à la terre entière
L14-15
Relation logique entre les deux propositions avec le point virgule
Ici, Molière a peut-être laissé un indice pour indiquer le coupable car les propositions « qu’avec bcp de soin on ait épié l’heure » et « et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traitre de fils » sont liées par un point virgule (relation logique grammaticale) mais il y a également le fait qu’il qualifie son fils de « traitre », on peut donc penser que son fils est complice du méfait ce qui ce révèle exact dans la suite du texte car ce n’est autre que le valet de son fils qui a commis le délit.
Paranoïa
Méfiance excessive
L18-19
exagération
Il dit à la fois que tout le monde lui semble coupable et qu’il regarde tout ce qu’il trouve suspect comme si il pouvait regarder partout à la fois, cela peut créer un comique de geste sur scène et souligner ainsi ça méfiance exubérante.
Paranoïa
Trouble d’harpagon
L22-23
Double énonciation
On peut penser qu’Harpagon s’adresse alors au public qui se rie de lui et l’accuse alors d’être complice du délit alors qu’il n’est même pas sur scène. paranoïa L3-5
Abondance d’interrogations
Parallélisme/opposition
Molière dénonce sa folie, sa frénésie, son empressement, il traduit également sa confusion de part ses propos contradictoires.
Folie
aliénation
L8-9