Analyse zadig
Au XVIIIe siècle, pendant le Siècle des lumières, lorsque la France était sous le règne de Louis XV « le bien-aimé », Voltaire écrit le conte philosophique de Zadig et le publie en 1747. Ce conte raconte les aventures d’un jeune homme bien vertueux et comblé par la nature qui fait face à plusieurs injustices à cause de son imposante maladresse. Malgré les nombreuses situations auxquelles il est exposé, Zadig réussit toujours par s’en sortir grâce à la sagesse qu’il possède par l’expérience. Ainsi, nous allons démontrer en quoi le conte de Zadig réussit à représenter les idées du Siècle des lumières, en démontrant, à l’aide de quelques passages du livre, que Zadig incarne la raison et que celui-ci se bat contre les superstitions.
Tout d’abord, le conte Zadig reflète bien les idées du Siècle des lumières, car celui-ci incarne la raison scientifique en étudiant et en expérimentant la nature. Comme l’expérimentation engendre le savoir, Zadig est logiquement à la recherche de la raison. Lorsque celui-ci s’éloigne de son quotidien dans une maison de campagne, sur les bords du fleuve de Babylone, il part à la découverte de la nature :
« Il n’imaginait point de faire de la soie avec des toiles d’araignée, ni de la porcelaine avec des bouteilles cassées; mais il étudia surtout les propriétés des animaux et des plantes, et il acquit bientôt une sagacité qui lui découvrait mille différences où les autres hommes ne voient rien que d’uniforme. »(p. 56)
Par la dernière partie de la phrase « et il acquit bientôt une sagacité qui lui découvrait mille différences où les autres hommes ne voient rien que d’uniforme. » on peut affirmer que Zadig est à la recherche de la raison puisque celui-ci acquiert de plus en plus de la sagesse. Ensuite au début de la phrase, nous faisons face à une antithèse lorsque l’auteur met en relief ces deux parties : « Il n’imaginait point de faire de la soie avec des toiles d’araignée, ni de la porcelaine avec des bouteilles cassées » et