TDC n°6 Céline – Voyage au bout de la nuit

Céline écrivain du XXème. Le voyage au bout de la nuit est son premier roman (années 30), qui a connu un immense succès populaire. Ce roman raconte l’itinéraire d’un personnage narrateur Louis Ferdinand Bardamu ,un antihéros qui est successivement entrainé dans la guerre de 1914, en Afrique coloniale, puis à New-York, puis il fait des études de médecine et se retrouve médecin dans la banlieue parisienne. Il fait la connaissance d’un couple de petit bourgeois, qui veulent tuer la mère de la femme, c’est pour cela qu’ils approchent le médecin. Ensuite ils se retrouvent à Toulouse afin d’échapper à la vie de la banlieue, puis ils reviennent à Paris. C’est un roman autobiographique et satirique. Satire violente de la guerre, de la colonisation, du mode de vie des américains et enfin comme Zola il dénonce la misère des classes populaires. Il est moraliste car au-delà de la critique sociale, il présente une image extrêment sombre de l’humanité.

Ce qui le rend célèbre :

- On pense qu’il est de gauche, mais il est anarchiste.

- Il est très antisémite il a écrit des pamphlets très violents qui sont interdits de lecture aujourd’hui. Il est exilé au Danemark après la guerre (car sinon il allait mourir, il a été accusé de collaboration en France : selon lui les juifs ont causé la guerre).

- Son art de stylisticien : il invente un style propre à lui où il joue sur le mélange entre langage écrit et langage oral en se réclamant de Rabelais et en disant pour se renouveler, la langue française doit se mélanger à la langue populaire.

« Être foireux » : être couvert de merde

« Il aimait pas du tout cela la peur »

Trois mouvements :

← Le narrateur se met en avant en tant que personnage, il se singularise, se détache des autres : il exprime clairement sa critique de la guerre. « délires, ces monstres » Il prend la décision d’aller voir son colonel pour arrêter la guerre=