Analyse d'un processus
1.1 Nommer l’organisation et sa raison sociale
Le commerce électronique (e-commerce) est un concept bien connu, de nos jours. En 2012, il est commun pour bien des gens d’utiliser Internet pour faire ou visionner des publicités, payer ses comptes ou faire des achats dans le confort de son domicile. Par contre, il faut mentionner qu’à ses débuts, il y a moins de 20 ans, le e-commerce en intimidait plusieurs. En effet, comme c’est souvent le cas pour un concept aussi révolutionnaire qu’était le e-commerce, les consommateurs éprouvaient une certaine réticence à utiliser Internet pour effectuer des achats. La question du paiement sécuritaire y était, sans doute, pour beaucoup. Mais le e-commerce a fait son chemin et de plus en plus de consommateurs à travers le monde y ont adhéré. Sa croissance est importante et continue depuis plusieurs années. On n’a qu’à penser à Amazon, un des pionniers du e-commerce, qui a enregistré, en 2010, un chiffre d’affaires annuel de et 34,4 milliards US alors qu’en 2001, il était de 31,1 milliards US.
Les dirigeants de Frank and Oak, en créant leur entreprise de vente de vêtements en ligne, ont donc compris qu’en fusionnant le e-commerce, qui possède un fort potentiel étant donné sa croissance continue, à l’industrie de la mode, un marché plus que saturé, ils obtiendraient une formule gagnante. De plus, pour mettre davantage de chances de leur côté, ils ont ciblés les hommes. La mode masculine est un marché relativement moins saturé que la mode féminine. Cela provient probablement du fait que, comme le mentionne la professeure et directrice d'études à l'Institut Français de la Mode, Patricia Romatet, dans son livre «Men Under Construction by Première Vision », paru le 22 janvier 2009 : « Les hommes n'ont plus honte de s'intéresser à la mode, ils assument de s'intéresser à leur look et à la mode en générale». Le marché de la mode masculine semble donc relativement plus récent