Analyse d'une oeuvre de Kandinsky: le cavalier bleu

Le première fois qu’on regarde un tableau de kandinsky, la chose a ne pas faire est de se demander ce qu’il a voulu représenter mais bien d’ouvrir son esprit et laisser aller son imagniation.
Il dit lui même : « Je voudrais que l'on finisse une bonne fois pour toutes par comprendre ce qu'il y a derrière ma peinture et qu'on ne se limite pas à constater que j'utilise des triangles et des cercles. »
La premiere chose que l’on remarque sont les traits semi-figuratifs qui représentent un cheval, léger dans sa transparence, traversant la toile comme s'il était soutenu par la ligne ondulée de son ventre et formant un axe horizontal qui rythme le tableau. Au dessus on distingue un cavalier dont la silhouette est cernée d’une épaisse ligne noire dont les jambes sont le prolongement en traits jaunes de la crinière du cheval.
L’œil est ensuite attiré par les différentes taches de couleurs, qui sont des aplats colorés, dans les quatre coins du tableau qui sont comme un décor. Dans ce tableau, Kandinsky réalise un fabuleux jeux de couleurs, avec le contraste des complémentaire: notamant avec le rouge et le vert ou le bleu et l’orange, mais aussi entre les tons froids et les tons chauds. Les couleurs sont d'une pureté éclatante et lumineuse.
Sa composition est dynamique et mouvementée grâce au cheval qui saute au dessus de la pierre, qui survole la mer, et frôle les arbres (en haut). L'action dure un certain temps, le feuillage des arbres verts passant au rouge nous rappelle le passage de l'été à l'automne.
Le cavalier par sa position donne également une impression de mouvement
Dans cette œuvre, les formes, toutes cernées de noir, sont ouvertes, onduleuses et stylisées. L'artiste représente les choses simplifiées et avec une certaine purification des lignes. Sans ces traits noirs, l’œuvre perdrait tout son sens car par leur simplicité, ils constituent l’élément majeur de tableau.
Kandinsky ne s’attarde pas sur la