analyse d'une publicité trompeuse (L'oréal)
Par LEXPRESS.fr, publié le 13/03/2013 à 18:39, mis à jour à 18:43
Condamné mercredi 13 mars en Suède pour publicité mensongère, le géant français de la cosmétique risque une amende de 120 000 euros.
En février 2012, le Royaume-Uni interdisait une publicité vantant les mérites de la crème anti-rides Revitalift 10 de L'Oréal, jugée trop retouchée.
Selon un communiqué de l'Autorité de défense des consommateurs suédoise, L'Oréal, le numéro un mondial du cosmétique risque une amende d'un million de couronnes soit 120.000 d'euros pour ses publicités qualifiées de "mensongères". En cause: sa campagne litigieuse sur des soins anti-rides concernent six crèmes: Vichy Liftactive CxP, Vichy Liftactiv Retinol HA, L'Oréal Revitalift, Age Perfect et Garnier Ultra Lift.
Ce n'est pas une première pour L'Oréal. En 2010, la firme avait déjà été condamnée pour ses publicités mensongères publiées dans des magazines suèdois. Une leçon qui n'a visiblement pas été retenue, puisque la justice reproche aujourd'hui au fabricant d'avoir continué de vanter les capacités de ces crèmes à réduire les rides du visage ou à redonner à la peau une capacité à se régénérer, sans une base scientifique suffisante
Définition Publicité mensongère
La notion de publicité mensongère n’est pas directement définie par la Loi.
L’article L121-1 du code de la consommation stipule qu’est "interdite toute publicité comportant, sous quelque forme que ce soit, des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur, lorsque celles-ci portent sur un ou plusieurs des éléments ci-après ; existence, nature, composition, qualités substantielles, teneur en principes utiles, espèce, origine, quantité, mode et date de fabrication, ....."
Une publicité mensongère est donc une publicité qui porte de fausse allégation ou induit en erreur, dans ce dernier cas, certains préfèreront parfois parler de publicité trompeuse.
Des exemples