« Une vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance. Très répandu à l'époque baroque, particulièrement en Hollande, ce thème de la vanité s'étend à des représentations picturales comprenant aussi des personnages vivants comme Les Ambassadeurs d’Holbein. »

Sur ce tableau, on remarque plusieurs objets.
On y retrouve un crâne, un calendrier, un cahier de solfège, trois dés, deux livres, un chandelier et une statuette.
Nous pouvons nous demander quels sont les significations de chacun des symboles présents sur cette œuvre picturale. Tout d’abord, il y’a un crâne, il se trouve sur le cahier de solfège et les livres sur une table. Il est placé au centre de l'œuvre. Cet objets est un symbole clé des vanités, on le retrouve sur presque toutes les œuvres, c'est l'objet qui est le plus présent. Il nous rappelle qu’aucun être humain n’est immortel, que la vie s’arrête un jour et qu'il est dévoué à un destin inévitable… On peut donc observer une logique dans la présence des objets avec celle d’un calendrier, abimé, afficher sur le mur, avec marqué « l’an de grâce » en référence à la grâce de Dieu et donc à la mort, ce qui laisse penser que nos jours sont comptés, et celle des trois dés qui nous montre que la mort est aléatoire, que personne ne sait quand il va mourir, c'est une des grandes question pour l'humanités : la mort. Il l’exprime plus comme un jeu de hasard, elle est toujours présente. Ici les trois dés sont tombé sur un chiffre différent (six, deux, un) qui peut faire référence au destin qui est et sera différent pour chaque personne. Ensuite, nous pouvons voir qu’il y’a deux livres ainsi qu’un cahier de solfège. Ces éléments symbolisent la culture, le fait que l’homme exploite son intelligence pour des occupations diverses comme la musique par exemple. On peut donc dire que l’homme a sa place sur la terre.
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