Analyse de la promesse de l'aube
Pierre Niney arrive à évoluer avec le personnage de Romain Gary, qui gagne en expérience de vie à travers les années. Ses changements physiques en fonction de la situation ne font qu’accentuer sa proximité avec le personnage. Pourtant, un certain vide se fait ressentir dans son jeu d’acteur lors des scènes où la mélancolie est présente ; on attend plus d’un fils tant relié à sa mère. Pierre Niney est ainsi brièvement éclipsé par Charlotte Gainsbourg, dont la performance lui a valu une nomination pour le César de la meilleure actrice. Le récit est soigneusement conté à l’aide d’une mise en scène à la hauteur de son budget …afficher plus de contenu…
La lugubre ville de Vilnius opposée à l’extraordinaire paysage du désert africain permet au spectateur de se placer directement auprès de Romain Gary. Le rythme, bien qu’étant éloigné de celui d’un film d’action, condense 400 pages de roman et vingt ans de vie en l’espace de deux heures de film, éloignant ainsi l’ennui du spectateur. L’image et les dialogues sont principalement accompagnés de diverses chansons au piano, violon ou violoncelle particulièrement apaisantes qui créent un contraste avec la vie terriblement mouvementée de Romain Gary. En ayant choisi de rester proche de l’œuvre originale de Gary, Éric Barbier apporte un film comprenant de nombreux détails provenant du roman autobiographique. On retrouve les touches d’humour complétant le drame lors de scènes érotiques ou dans les