Analyse L assomoir
André Durand présente
‘’L’assommoir’’
(1877
roman d’Émile ZOLA
(420 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
l’intérêt de l’action (page 2)
l’intérêt littéraire (page 4)
l’intérêt documentaire (page 5)
l’intérêt psychologique (page 7)
l’intérêt philosophique (page 8)
la destinée de l’œuvre (page 8)
Bonne lecture !
Résumé
Gervaise, la fille d'Antoine Macquart, a, à vingt-deux ans, fui Plassans avec son amant, Auguste Lantier, un ouvrier chapelier, et leurs deux enfants, Claude, le futur peintre de “L’oeuvre”, et Étienne le futur héros de “Germinal”. À Paris, ils habitent un hôtel meublé misérable dans le quartier populaire de la Goutte- d’Or. Lantier abandonne vite la jeune femme, emportant tout ce qui reste de leurs maigres économies. Jolie, courageuse, dure à la peine, elle travaille comme blanchisseuse. Elle rencontre l’ouvrier zingueur Coupeau, et la vie paraît commencer pour tous deux ce jour-là. Elle l’épouse. À force de travail, le couple atteint une certaine aisance et se dispose à louer une petite boutique. Leur bonheur et leur prospérité sont concrétisés par la naissance de leur fille, Anna, dite Nana. Elle célèbre son succès en organisant une grande fête (évoquée dans le chapitre central) à laquelle participe tout le quartier. Mais le destin la guette : Coupeau, en voulant regarder son enfant du toit où il travaille, fait une chute et se casse la jambe. Pour lui éviter l'hôpital, Gervaise le soigne chez elle, dépense les économies du ménage. Il prend son métier en aversion et, pour tromper l’ennui de sa convalescence, il se met à fréquenter “L’assommoir”, cabaret où trône l’alambic. Gervaise, cependant, grâce à son voisin, le forgeron Goujet qui l’aime d'un amour chaste, peut réaliser son rêve : acheter une blanchisserie, qui est très vite prospère grâce à son activité et à son esprit avisé. Mais Coupeau a peur désormais de monter sur les toits, ne travaille plus