Analyse L'aveu La Fayette
« L’aveu »
La Princesse de Clèves (1678)
Introduction :
Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette, est née en 1634 et morte en 1693. Elle entre dans l’aristocratie grâce à son mariage avec le comte de La Fayette, puis fait partie des précieuses en raison de son éducation raffinée et de sa fréquentation des salons. Cependant son style sobre et son tempérament réservé la distinguent des Précieuses ridicules de Molière. Auteur des premiers romans d’analyse, à peine plus longs que des nouvelles, La Princesse de Montpensier et La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette rompt avec les traditionnels romans fleuves du baroque et privilégie des intrigues épurées qui mettent l’accent sur la psychologie des personnages et sur les questions morales qui les tourmentent. Le classicisme est un courant littéraire de la 2nde moitié du XVIIème siècle, qui recherche l’équilibre et la mesure dans la représentation de l’être humain ; il privilégie l’usage de la raison. Il cherche à établir un idéal esthétique répondant à des règles strictes s’inspirant des modèles grecs et latins.
« L’aveu » est un extrait du roman philosophique La Princesse de Clèves écrit par Mme de La Fayette mais publié anonymement en 1678. L’histoire déroule sous le règne d’Henri II à la Cour des Valois. Le personnage principal, Mlle de Chartres, arrive à la Cour du roi et épouse le Prince de Clèves ; elle devient la Princesse de Clèves. Durant tout le roman la princesse lutte contre sa passion et fait preuve d’une vertu extraordinaire. Cet extrait relate l’aveu de la Princesse à monsieur de Clèves en ce qui concerne son inclination pour un autre homme, le Duc de Nemours, qu’elle se garde nommer cependant.
Axes de lectures :
Un aveu extraordinaire
Une démarche singulière
Retraite à Coulommiers : « m’éloigner de la Cour » « évite les périls » « me retirer de la Cour »
Perte de sa mère : « si j’avais encore Madame de Chartres pour aider à me conduire » perdue sans sa