Analyse les hirondelles de kaboul
On pense à quelqu’un qui tue les enfants, réduit les femmes en esclavage et pousse les hommes à la guerre. Et bien, en réalité, nous ne sommes pas bien loin du compte. En tout cas, pas si loin du portrait que dresse Yasmina Khadra. Les Hirondelles de Kaboul est originellement édité en 2002, puis réédité en 2021 lorsque les Talibans reviennent au pouvoir. A cette occasion, l’auteur rédige une préface et la commence par ces mots : « Chassez le naturel, il revient au galop ». Ce qui nous laisse comprendre que leur premier règne n’est pas différent du second, et que donc je peux me permettre de faire des …afficher plus de contenu…
Tout d’abord, il y a Mussarat. C’est la femme d’Atiq, le gardien de prison, qui est souffrante. Elle m’a marquée par son acte de sororité pur, lorsqu’elle se sacrifie pour sauver une autre femme. Cette dernière est condamnée à mort pour le meurtre de son mari (bien qu’accidentel). Quand son mari, qui l’a épousée par gratitude de lui avoir sauvée la vie à la guerre, lui annonce qu’il est amoureux d’une autre, elle se sait condamnée. Alors elle donne sa vie à Zunaira en prenant sa place sous le tchadri le jour de son exécution. Ensuite, il y a Zunaira, l’autre personnage féminin. Avant l’arrivée des Talibans, c’était une avocate réputée. Elle est mariée à Mohsen. C’est un mariage d’amour. Bien sûr, maintenant elle ne peut plus travailler et doit rester enfermer chez elle. Avant c’était une femme libre et forte. Mais malgré les restrictions, elle reste fidèle à ses valeurs. Son