Analyse linéaire d'apénane d'apollinaire, alcools

1881 mots 8 pages
Analyse linéaire, séquence 2, texte 3 :Présentation du poème : Ce poème d’Alcools figure dans le cycle intitulé Rhénane, partie qui regroupe 9 poèmes, alors qu’Apollinaire se trouvait précisément en Allemagne de l’autre coté du Rhin. Le jeune poète puisse son inspiration dans diverse source qui vont encore une fois mêlée réel et imaginaire. En effet les paysages magnifiques des bords des fleuves le séduise et occupe une place privilégiée dans ses évocations poétiques. Mais ils lui permettent …afficher plus de contenu…

Le paysage pittoresque renforce ainsi le lyrisme pour mieux exprimer les sentiments du poète qui semble emporter malgré lui par un amour funeste. Se révèle alors l’influence du romantisme qui n’a jamais cessé de s’exercer sur Apollinaire. En dépit de sa modernité avec cette évocation mélancolique d’un paysage, d’un décor particulièrement apte à restituer l’état d’âme du poète. Pour autant ces poésies de la jeunesse résulte déjà d’une quête singulièrement puisque Apollinaire cherche à y exprimer dans une approche renouvelée ses émotions, ses émotions, sa propre perception du monde. Le fleuve qui apparaît dès le titre (Rhénane est un adjectif qui renvoie au Rhin) assure la cohérence de l’ensemble de la section …afficher plus de contenu…

L’absence d’article ne permet pas de caractériser cette nuit, de la rapprocher d’une date ou même d’une époque précise (en automne ? Avec le mot vigne au vers 9, en été ? Car l’été est chanté par les fées = le mode du regret). Le titre peut également annoncer une nuit d’ivresse, puisque l’alcool y tient une place particulière. L’apparition du personnage fantastique permet cette transfiguration du réel s’y souvent associé à la poésie. Le poème se compose de 13 vers se sont des alexandrins (3 quatrains et 1 monostiche). La chute du poème est inattendu et brusque. Se sont des rimes croisés qui sont présentes dans le poème. La présentation est assez classique, la modernité d’Apollinaire n’exclut pas une certaine continuité rompu par le vers finale. Il y a un jeu sur l’homophonie vers et verre. On peut dire également que le poète ne propose aucune ponctuation, structure en boucle avec le premier et le dernier vers

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