Analyse linéaire nuit rhénane d'apollinaire, apollinaire
· « Le Rhin est ivre » -> l'ivresse s'étend à tout le paysage· Répétition de « le Rhin » -> signe de fascination, mais aussi d'ivresse · « Vignes » -> reprise du thème de l’alcool du vers 1 · Jeu d'écho sur les sonorités [r] [i] [v] au vers 8 dessine un chiasme sonore : "Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent" -> RIV / VIR· Passage du réel "le Rhin" à l'irréel, puisqu'on ne voit que le reflet des vignes· « Tremblant » au vers 10 fait écho au « vin trembleur » du vers 1· « Vignes s’y reflètent » plus que le reflet : surnaturel· « Chante toujours à en râle-mourir » -> désincarnation : surnaturel · « Fées » -> les femmes sont devenues des fées : surnaturel · « […] qui incantent l’été » -> le chant est devenu incantationLa troisième strophe est un récapitulatif de la poésie d’Apollinaire en général …afficher plus de contenu…
où les vignes se mirent"), (région viticole)IV/ Du verre au vers - Vers 13· « Se brise » termine le poème -> qui a pour début « Mon verre »· L’image du verre qui se brise peut aussi être une métaphore de l'inspiration poétique qui puise davantage dans l'irrationnel et l'étrange que dans le réel· Allitération en [r] -> évoque le bruit du verre qui se brise· Éclat de verre / « éclat de rire » -> jeu de mot · « Verre » et « vers » jeu de mot -> vers puisque le poème se termine lui aussi · Casse les codes (sonnet élisabéthain 3 quatrain 1 distique) : modernité"L'éclat de rire" brise le verre du poète mais aussi le poème lui-même. Ce poème est une métaphore de la fonction poétique : l'inspiration doit être cherchée, au-delà de l'expérience du réel, dans la rupture avec les formes anciennes et une certaine ivresse