Analyse linéaire, Ruy Blas, acte 3 scène 2du vers 1139 au vers 1158• Au vers 1139, Ruy Blas s’adresse directement au roi Charles Quint comme s’il était vivant montrant sa nostalgie du temps passé. On voit cela par l’usage du pronom personnel « tu », par l’interjection « ô » mais aussi par l’imparfait. L’allitération en « r » souligne le changement entre son admiration pour son roi et une sorte de violence. Il cherche un sens à la hauteur de ses aspirations « que fais-tu ? ». • Le vers suivant est relié par une virgule et non un enjambement ce qui traduit un court instant d’attente. « Ce royaume (…) penche » rappelle une image de monde qui s’effondre.On voit son admiration ici par « il nous faut ton bras » il demande secours à Charles Quint comme s’il était sauveur. …afficher plus de contenu…

• Il y a des oppositions entre « Soleil » et « astre mourant » mais aussi entre « jour » et « désormais » qui sont des présages de la chute de l’empire. • On retrouve une énumération (ou encore gradation dans le sens inverse ?) « amoindrit », « décroit », « effacera ». Cette énumération sert de description à la destruction du monde progressive qui est en train de se dérouler. • Il y a une métaphore avec « rongée », on dirait que les animaux mangent la nourriture de manière violente et rapide ce qui correspond aux grands d’Espagne. On a un sentiment de rétrécissement. • On peut observer la grandeur de l’Espagne par les termes « lune, rayons, soleil, astre » qui donnent une dimension