Analyse littéraire de deux poèmes d'émile nelligans
D’une part, le poète illustre la thématique à l’aide de répétition d’une même allégorie. En effet, les pensées noires de l’auteur sont symbolisées par un corbeau dans l’entièreté du sonnet. La récurrence de cet oiseau forme une image obscure pour le lecteur, ce qui facilite la compréhension des idées mélancoliques. D’autre part, l’écrivain génère une image effrayante grâce à une métaphore : « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours » (vers 13). Nelligan compare son âme à une carcasse qui se détériore, ce qui accentue son mal de vivre. Il semble dire que sa vie est sans espoir et que vivre ne sert à rien. En plus d’employer un vocabulaire sombre dans son écrit, le poète québécois y insère la notion de la mort. Certes, le décès a une importance considérable …afficher plus de contenu…
D’une part, l’écrivain illustre cette thématique à l’aide d’une métaphore : « La sérénité des jours à jamais beaux » (vers 9). L’emploi de ce procédé a pour effet de comparer les jeunes années à un temps paisible et ravissant. Il attribue une certaine beauté à cette période de la vie. D’autre part, le poète se remémore des voix de ses sœurs dans leur ancienne villa. Plus précisément, il utilise la personnification : « Quelquefois je suis plein de grandes voix anciennes » (vers 1) afin de clarifier ou concrétiser ces voix. En plus de mentionner la jeunesse, Nelligan donne beaucoup de place à la joie d’être enfant. Dans un premier temps, le versificateur fait une allégorie entre l’amertume de la vieillesse et une torche qui s’éteint: « La sérénité des jours à jamais beaux dont sont morts à jamais les radieux flambeaux » (vers 9 et 10). Ceci illustre le contentement