Charles Tardif Technique de Bioécologie groupe 06607 Analyse littéraire du texte « La chevelure » de Guy de Maupassant Analyse présentée à Guillaume Lachapelle Département de littérature et de communication pour le cours Écriture et littérature(601-101-MQ) Cégep de Sherbrooke 11 avril 2020 Au début de l’histoire, le narrateur visite un asile pour une raison qui semble inconnue. Un docteur lui parle d’un certain fou qui a sombré dans la folie. Il y est incarcéré en tant …afficher plus de contenu…

Cette chevelure et son cheminement le questionnent au plus haut point. Le fou est obsédé par celle-ci et ne peut s’empêcher de la caresser. Il est fou amoureux. Un soir, il est même persuadé que la femme de la chevelure est venue dans son lit. Cela dure plusieurs jours, jusqu’au moment où il se retrouve incarcéré en asile puisqu’il ne réussit pas à cacher cette obsession aux yeux du monde. Ainsi, suite à cette histoire partagée du journal du patient, le narrateur demande au médecin si la chevelure existe vraiment. Celui-ci confirme que la perruque est bel et bien réelle. Toutefois, lorsque le narrateur touche les cheveux, il en est à la fois dégoûté et attiré. Cette …afficher plus de contenu…

Un soir, l’homme se réveille brusquement avec l’impression de ne pas être seul dans sa chambre. Il n’est plus capable de dormir, alors il va chercher sa chevelure si précieuse pour la toucher de nouveau. Cette nuit-là, la femme de la chevelure est revenue des morts pour passer un moment avec lui : « Les morts reviennent ! Elle est venue. Oui, je l’ai vue, je l’ai tenue, je l’ai eue, telle qu’elle était vivante autrefois… » (Maupassant, 1884, l.228-229) Les verbes « voir » et « tenir » au sens propre présent dans cette gradation de trois verbes sont associés aux sens. Nécessitant l’usage du toucher et de la vue, ils sont ainsi une manifestation concrète des délusions vécues par le patient. En effet, l’usage de ses verbes laisse pressentir que la visite de la morte n’est qu’une illusion due