Analyse
D'après Pierre Burki, le sport est une usine comme une autre : il semble que l'on prenne les futurs sportifs au berceau et qu'on les fasse travailler à outrance. Il ajoute que l'on ne se soucie pas des "déchets", soit de ceux qui échouent. Mais heureusement, ce n'est pas la règle!
En effet, l'auteur a raison lorsqu'il dit que les futurs sportifs sont recrutés au berceau et doivent travailler de façon très soutenue pour atteindre des sommets. La plupart des sportifs d'élites sont passés par là et ont commencé leur apprentissage très tôt. Il faut laisser le temps au corps de se développer avant de lui faire subir des efforts titanesques.
Or, l'enfant doit profiter de ses moments de jeunesses et d'insouciances afin de s'épanouir durant la suite de sa vie. Le fait de l'introduire directement dans un milieu de contraintes et très exigeant n'est pas une bonne chose aussi jeune, il a le temps de voir venir.
De plus, dans certains sports comme le football par exemple, le phénomène s'est considérablement accéléré et atteint aujourd'hui des ampleurs démesurées. On peut également retrouver ce fonctionnement ailleurs. Par exemple, en Chine ce phénomène est en pleine expansion, des écoles sportives de gymnastique recrutent des enfants âgés entre 4 et 10 ans et les astreignent à un rythme de vie inconcevable pour leur âge et leur morphologie.
Donc, comme l'exprime Pierre Burki dans sa thèse, les jeunes sont recrutés et formés beaucoup trop tôt, ils deviennent des pions de la société actuelle. Il faudrait trouver un juste milieu à tout ça afin d'éradiquer ce phénomène pour qu'il ne se répande pas dans la plupart des