Analyser l'epression "ne pas savoir ce que l'on fait"
Sujet : Comment comprendre l’expression : « Ne pas savoir ce que l’on fait » ?
INTRODUCTION
1. Amorce. Expérience que nous faisons de la finitude : ignorance ( croire savoir ce que l’on fait ), manque de lucidité, inconscience, lâcheté, folie… => « conscience malheureuse » : vivre ≠ bien vivre ; vivre ≠ exister ( primauté de la valeur ) => ignorance comme excuse ( emploi courant ) = déresponsabilisation rassurante pouvant relever de la « mauvaise foi » ( ne pas vouloir savoir ce que l’on fait ). 2. Problème des limites de notre liberté à travers la relation conscience - action • Thèse 1 : la souveraineté de la conscience en nous est une nécessité : elle nous confère une existence ( identité ) et un accès aux valeurs et à autrui ( conscience morale, bien vivre ). De ce point de vue, « savoir ce que l’on fait » c’est être conscient des causes, conséquences et sens de son action ; c’est donc témoigner d’une maîtrise de soi ( prudence, autonomie, sagesse ) permettant la conduite appropriées ( à la fin visée, à la prise en compte d’autrui, à la réalisation du « pro-jet » ). • Or ( objection ), expérience de l’aliénation et/ou échec. Thèse 2 : notre imperfection, cause de nos malheurs, apparaît dans les caractères faillible et illimité de notre volonté ( désirer ≠ vouloir, cf. Gorgias de Platon ) ; nos aveuglement et la déraison l’emporte ( négation d’autrui, imprudence, perte de valeurs, non-réalisation de nos désirs, échec ). 3. Enjeux. Risque de l’aliénation de soi ; conquête du bonheur et de la liberté. 4. Annonce du plan.
DEVELOPPEMENT
I. Rapports conscience - action
1) Paradigme technique • Distinction sujet - objet • Eléments constitutifs du « faire » : idée - fin visée - moyens mis en œuvre ( outils, techniques ) - savoir-faire ( habileté technique, cf « impératif technique » = règle de l’habileté chez KANT, > Document sur «