Analyses de 3 extraits de nana de zola
Texte analytique n°1 : Chapitre 1
( Le texte commence par une pièce de théâtre, La Blonde Vénus, ils sont confondus.
Quel regard Zola nous invite-t-il à porter sur « la chair centrale » de son roman ?
I) L’univers du théâtre
L’univers du théâtre est le lieu de la catharsis où les spectateurs viennent purger leur passion. Il est l’univers du fantasme qui suscite des désirs chez les personnages. Il montre par une mise en abîme (qui désigne l’enchâssement d’un récit dans un autre récit, d’une scène de théâtre dans une autre scène de théâtre (théâtre dans le théâtre), ou encore d’un tableau dans un tableau, …) que le monde est théâtre où se jouent nos passions. Zola le choisit pour mettre en plus son travail de romancier en abîme. En effet il y a une proximité entre le théâtre et le roman qui représente tous deux la société. Ainsi, le personnage de Nana est à la fois construit par le texte et mis en scène au théâtre dans l’histoire. Le lecteur comme les spectateurs du théâtre apprécient donc la fabrication du personnage et le travail de l’auteur comme celui du metteur en scène. En 1881, le roman a d’ailleurs été adapté à la scène par Busnach au théâtre de l’Ambigu en raison de son grand succès. 1) Vocabulaire du théâtre ← « les ouvreuses », « les trois coups » : permettent d’entrer dans le texte en même temps que débute la scène
← « l’orchestre », « la salle », « public », « les jumelles », « les applaudissements » : permettent de se ranger du côté du public
← « le décor », « le truc ingénieux » (« deus ex machina » ( intervention divine pour créer des machines), « le filet », « le banc de mousse », « la gaze », « le plumet » : servent à créer une illusion
← « Vénus », « Diane », « Vulcain », « Mars », « jouer », « joua finement », « la loge », « la posture », « la mimique », « la scène » : présente le théâtre comme un artifice (personnes réelles portant un masque)
← « les feux de la rampe » : désigne de façon métaphorique