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PREFACE DE Melle de MAUPIN
1) Critique de la critique journalistique
a) moralisante une des choses les plus « burlesques » du XIXe siècle = réhabilitation de la vertu littérature XIXe siècle beaucoup moins / pas plus immorale que littératures précédentes attaques de la c.j. / Romans moyen-Age passion du public pour ces romans attaques de la c.j. / Romans (-charogne (sanguinolants...) sa propre production adpatée à ces courants
Ce sont les moeurs qui font la littérature (et pas l’inverse) « les livres sont les fruits des moeurs »
b) utilitariste parodie : critiques reçoivent un livre : « A quoi sert ce livre ? » : rien de civilisant, de progressif... ?: que le style, forme ??? insulte : « crétins », « imbéciles », « goîtreux « littérature chose civilisante paragraphe avec parallélismes : figures de rhétoriques vêtements (« On ne se fait pas un bonnet de coton d’une métonymie ») ironie/ question de l’utilité : romans a deux utilités : 1) matérielle (rapporte argent à auteur + à ceux qui participent à production) 2) spirituelle (pdt qu’on lit romans on dort et on ne lit pas journaux utiles, vertueux, progressifs = « drogues indigestes et abrutissantes » détruit la question relativité de la notion d’utilité (/ chaque individu) pour lui, art = plus « utile » que reste, en ce sens qu’y a plus recours
« Je sais qu’il y en a qui préfèrent les moulins aux églises, et le pain du corps à celui de l’âme. A ceux-là, je n’ai rien à leur dire. Ils méritent d’être économistes dans ce monde, et aussi dans l’autre » !!!!!!
Qu’est ce qui est utile ?
1) Rien n’est vraiment utile : « il est très peu utile que nous soyons sur la terre et que nous vivions. Je défie le plus savant de la bande de dire à quoi nous servons »
2) en admettant l’utilité de notre existence : se réduit au strict minimum vital « un cube creux de sept à huit pieds dans tous les sens, avec un trou pour respirer, une seule alvéole de la ruche, il