Anatomie moléculaire
Cadre : concours école infirmière. Quel rapport entre infirmière et douleur ? La soigner, l'empêcher. C'est un but. Pour atteindre un but, on utilise des moyens, des techniques. De quelle technique use l'infirmière ? Qu'est-ce que l'art, la pratique de l'infirmière ? L'infirmière est un maillon du dispositif médical, dont le but est le soin du patient. L'infirmière comme le médecin est là pour soigner, guérir, et permet la pratique du soin médical. La différence avec le médecin est qu'elle ne peut prescrire de médication – même si elle ne doit pas les appliquer bêtement, et qu'elle a un devoir de signaler ce qui lui semble une erreur.
→ la douleur fait partie de ces maux que la médecine est censée guérir.
A priori, la médecine est une technique, un art qui a pour objet le corps et pour moyen des substances physiques, chimiques. On soigne par administration de substance, par ouverture et fermeture des tissus. Bref : la médecine s'intéresse au corps humain, à ce qu'on appelle donc, la physiologie : le fonctionnement d'un corps vivant. Il semble donc évident que la douleur est un fait physiologique : c'est une sensation désagréable, ce qui suppose une conscience, un système nerveux. La douleur est un message transmis par le système nerveux, qui a une utilité vitale évidente : il signale à la conscience qu'une atteinte est faite au corps. Exemple : c'est un handicap de perdre la sensation de douleur. Si on ne sent plus qu'une plaque de cuisine est chaude, on risque de brûler sa main.
→ pourquoi la douleur serait-elle autre chose qu'un fait physiologique ? Et quelle importance cela a-t-il pour la pratique médicale et infirmière ?
Si la douleur est un fait purement physiologique, alors cela voudrait dire que la douleur est un phénomène objectif, mesurable.
Par exemple : la température interne du corps est un phénomène d'ordre physiologique. On la mesure sur une échelle