Andromaque acte iii scène 7
Introduction: Jean Racine, dramaturge et poète français du 17ème siècle, est considéré comme l’un des plus grands auteurs de tragédie de la période classique en France, sous Louis XIV. Après s’être fait connaître par La Thébaïde et Alexandre le Grand, pièces qui ne sont plus jouées de nos jours, Racine connaît la gloire avec Andromaque, sa troisième tragédie écrite en 1667. Dans l’acte III scène 7 Andromaque, Céphise et Pyrrhus sont présents. Dans ce passage essentiel à l’intrigue Pyrrhus pose un choix crucial à Andromaque, soit elle l’épouse ou elle perd son fils.
Plan: I- L'apostrophe «Madame» II- La première personne «je» III- Les autres personnages
Conclusion: Les pronoms personnels et adjectifs possessifs ou démonstratifs illustrent bien ici le talent de négociateur de Pyrrhus. Ses arguments sont à double tranchant, et la menace suspendue sur la tête du fils d'Andromaque est maintenant clairement présentée : c'est elle qui a le choix de la vie ou de la mort de son fils.Que fera-t-elle ?
I - L'apostrophe : " Madame "
· Quatre fois dans le texte (1, 6, 21,30)· Respect pour une " esclave, prisonnière "· Amour et déférence· Contact (fonction phatique du langage = Rester en communication, attirer l'attention)
II - La première personne : " je "
· Souvent en début de vers, et même en anaphore : Personnage qui agit · Extrêmement présent dans le texte : égocentrique (au moins 25 occurrences)· Souvent suivi de " vous " : une tirade qui s'adresse à Andromaque et montre le pouvoir que le sujet " je " a sur le complément d'objet " vous "· Associé à " moi " : qui montre les sentiments personnels (amour, sympathie, compassion, émotion)· Deux fois remplacé par " nous " : (vers 10 et 14) le personnage rêve de pouvoir associer les deux noms, les deux vies, par le mariage.
III - Les autres personnes :
· L'enfant, Astyanax, est " ce fils " (vers 1 et vers 28) : distance par rapport à Pyrrhus : ce n'est pas et ce ne