Andromaque de racine
Les Troyennes d’Euripide et Andromaque de Racine sont des tragédies. Elles ont respectivement étaient représentée pour la première fois durant les Grandes Dionysies du printemps en 415 avant Jésus-Christ et au château du Louvre le 17 novembre 1667. Ces deux pièces s’inspirent de la guerre de Troie.
Le registre pathétique cherche à susciter chez le lecteur de la compassion vis-à-vis des personnages ou une émotion particulière comme la pitié, la joie ou la peur. Il a un rôle majeur dans la tragédie. Les deux textes ont en commun différents thèmes typiques de ce registre tels que la fatalité, l’injustice, la passion destructrice, le sacrifice. Concernant la fatalité, « sans espoirs », « sa mort est résolue » et des locutions telles que « en vain » et « à quoi bon » renforcent le caractère inéluctable de la scène et tendent à prouver que les destins des personnages sont scellés. Le thème de l’injustice, quant à lui, est évoqué par des termes tels que « infortunée », « iniquité » et par la référence à l’héroïsme paternel qui, au détriment de son fils, a servi le plus grand nombre ou par l’infidélité que l’on exige d’Andromaque. La passion est à l’origine de tous les malheurs et peut être destructrice ; que se soit une passion maternelle (Andromaque), patriotique (Hector), amoureuse (Hélène, Andromaque, Pyrrhus).
Plusieurs procédés stylistiques et lexicaux sont communs aux deux textes, ils font références au registre pathétique. Dans un premier temps, on retrouve le champ lexical de la souffrance ; celui de la douleur filiale d’une mère qui doit faire face à son impuissance à protéger son enfant, douleur masculine d’Hécube, impuissant à protéger femme et orphelin, ou encore de Pyrrhus impuissant à se faire aimer. Dans un second temps, des phrases courtes dont on souligne