Andromaque
Agnès croit que tout ce qu’elle a fait avec Horace est une bonne chose. Elle pense n’avoir pas désobéit aux règles strictes qu’instaurent Arnolphe.
V 1507 : Agnès : « Je n’entends point de mal dans tout ce que j’ai fait. »
Agnès ose enfin contredire Arnolphe sur les aspects qu’il à, du mariage. Au début de la pièce elle ne s’hasarde pas à aborder ce sujet. Mais en fin, elle s’affirme en disant réellement ce qu’elle pense. Et c’est aussi la première fois qu’elle dit à Arnolphe ce qu’elle éprouve pour Horace.
V 1515 - 1519 : Agnès : « Il est plus pour cela selon mon goût que vous. Chez vous le mariage est fâcheux et pénible, Et vos discours en font une image terrible ; Mais, las! Il le fait, lui, si rempli de plaisirs, Que de se marier il donne des désirs. » V 1520: Arnolphe : « Ah! C’est que vous l’aimez, traitresse! » V 1521 : Agnès : « Oui, je l’aime. »
Ce passage est très important c’est là où Agnès réalise enfin qu’elle a été d’une grande sottise. On peut voir aussi qu’elle a plus ou moins changé mentalement. Son intelligence c’est développé. Cette expérience l’a fait grandir.
V 1556 -1559 : Agnès : « Croit-on que je me flatte, et qu’enfin, dans ma tête, Je ne juge pas bien que je suis une bête ? Moi-même, j’en ai honte; et, dans l’âge ou je suis, Je ne veux plus passer pour une sotte, si je puis.